Le gouvernement togolais a officiellement annoncé la tenue des premières élections sénatoriales dans le pays, marquant une étape importante dans l’évolution de ses institutions. Prévue pour le dimanche 2 février 2025, cette élection découle des propositions de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), renforçant ainsi la dynamique démocratique dans le cadre de la Vᵉ République.
Un décret présidentiel fixe les modalités de ces élections. Le corps électoral sera composé des conseillers régionaux et municipaux de chaque circonscription électorale, conformément aux dispositions légales. Les bureaux de vote seront ouverts de 7 h à 16 h dans toutes les préfectures, garantissant une large accessibilité à l’ensemble des votants.
La campagne électorale débutera le 17 janvier 2025 à minuit et prendra fin le 31 janvier à 23 h 59. Les candidats devront s’acquitter d’un cautionnement de 300 000 francs CFA, une somme réduite de moitié pour les candidates féminines, en application de l’article 176 du code électoral, afin d’encourager la participation des femmes à la vie politique.
Ces élections marquent l’instauration du Sénat, seconde chambre du Parlement, en conformité avec les dispositions constitutionnelles. La répartition des sièges par circonscription électorale a également été détaillée, affirmant la volonté de garantir une représentation équitable.
Cette échéance électorale constitue un tournant pour le Togo, consolidant les bases de son système bicaméral et renforçant sa gouvernance. Les regards se tournent désormais vers les acteurs politiques, appelés à œuvrer pour une campagne apaisée et une élection transparente, gages de la crédibilité et de la pérennité des institutions républicaines.
Le 2 février 2025 s’annonce comme une date clé dans l’histoire politique togolaise, symbolisant une avancée significative dans l’ancrage des valeurs démocratiques et institutionnelles.