Le Burkina Faso, sous la direction du Président Ibrahim Traoré, a franchi une étape importante dans sa réforme pénale en adoptant un projet de loi visant à promouvoir le travail d’intérêt général (TIG) comme une alternative à l’incarcération. Ce projet a été approuvé lors du Conseil des ministres du 19 août 2024, dans le but de réduire la surpopulation carcérale et de faciliter la réinsertion sociale des condamnés.
La nouvelle législation, présentée par le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, marque une évolution majeure dans le système judiciaire burkinabè. Désormais, le travail d’intérêt général devient une peine autonome, pouvant remplacer l’emprisonnement pour certaines infractions mineures. Cette mesure offre non seulement une réponse concrète à la crise de surpopulation dans les prisons, mais également une opportunité pour les condamnés de se réinsérer dans la société à travers des activités bénéfiques pour la communauté.
Le ministre Bayala a souligné l’importance de cette initiative, déclarant que « nos prisons sont aujourd’hui surpeuplées. Le travail d’intérêt général constitue une solution efficace pour surmonter cette situation et offrir aux personnes condamnées une alternative à l’incarcération ».
Cette réforme s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement de favoriser des mesures de justice restaurative, où la réhabilitation et la réintégration des condamnés sont privilégiées par rapport à la simple détention punitive.