Le jeudi 12 septembre 2024, à 20h TU, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé, lors d’une allocution télévisée, la dissolution de l’Assemblée nationale conformément à l’article 87 de la Constitution. Cette décision intervient après une période de tensions politiques marquées par la domination de l’opposition au sein du Parlement.

Élu dès le premier tour en avril 2024, le président Faye s’est retrouvé face à une Assemblée nationale largement contrôlée par l’opposition, y compris des alliés de son prédécesseur, Macky Sall. Conformément aux dispositions constitutionnelles, il a attendu que la législature atteigne le seuil de deux ans avant de pouvoir user de son droit de dissoudre l’Assemblée, situation effective depuis ce 12 septembre.

Le président Faye a justifié cette décision par la nécessité de redonner un nouveau souffle à la vie politique sénégalaise et de permettre au peuple de s’exprimer à nouveau. Il a donc fixé la date des élections législatives au 17 novembre 2024, marquant ainsi un tournant décisif pour l’avenir institutionnel du pays.

Cette dissolution ouvre une période de transition politique intense, où le contrôle du Parlement sera crucial pour la mise en œuvre du programme présidentiel. Le Sénégal s’apprête à vivre des semaines de campagne électorale qui détermineront l’orientation du nouveau paysage législatif.