Dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le Burkina Faso et la Chine renforcent leur partenariat, ouvrant ainsi un nouveau chapitre dans leurs relations commerciales. Le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, a récemment annoncé que les deux pays envisageaient la création d’une compagnie maritime conjointe. Cette initiative stratégique vise à fluidifier les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et la Chine, facilitant ainsi le transport de biens et renforçant les liens économiques.

« Nous avons évoqué la possibilité d’une société mixte sino-burkinabè pour mettre en place une compagnie maritime afin de fluidifier les échanges commerciaux entre nos deux pays », a déclaré le chef du gouvernement burkinabè. Cette annonce fait suite à de nombreuses discussions avec les autorités chinoises, qui ont exprimé un soutien enthousiaste aux initiatives de développement du Burkina Faso, en particulier dans les secteurs vitaux de l’agriculture, de l’élevage, et des infrastructures.

Cette collaboration maritime s’inscrit dans un cadre plus large de coopération entre la Chine et l’Afrique, où le Burkina Faso n’est qu’un exemple parmi d’autres. En effet, plusieurs autres nations africaines, dont le Mali, le Nigeria, le Niger, le Gabon, le Sénégal, la Guinée, le Togo et la Côte d’Ivoire, bénéficient également de partenariats similaires avec la Chine, dans le cadre d’une dynamique de développement multiforme.

La création de cette compagnie maritime sino-burkinabè pourrait représenter une avancée majeure pour le commerce régional, non seulement en renforçant les échanges bilatéraux, mais aussi en stimulant l’économie burkinabè, tout en consolidant la position de la Chine comme partenaire clé du développement en Afrique.