Le Mali est secoué par un nouvel incident dans l’affaire du colonel-major Kassoum Goïta, détenu depuis près de trois ans pour sa présumée implication dans une tentative de coup d’État. Après la libération du syndicaliste Hamadoun Bah, une figure importante du pays, la disparition mystérieuse du colonel Goïta a suscité des inquiétudes et des interrogations.
Selon les avocats du colonel Goïta, celui-ci aurait été enlevé de sa cellule de détention au Camp 1 de la gendarmerie de Bamako par des individus non identifiés et sans lien avec le système judiciaire. Ce « déplacement nocturne et non-officiel » aurait eu lieu sans l’accord du procureur général, plongeant ainsi sa famille et ses avocats dans l’incertitude quant à son sort.
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Ce n’est pas la première fois que le colonel Goïta est impliqué dans une controverse. En 2021, il avait déjà été arrêté avec d’autres personnalités, toutes suspectées de tentative de coup d’État. Les conditions de leur détention avaient été dénoncées par des organisations de défense des droits humains, mais une plainte déposée contre les responsables n’a jamais abouti.
Alors que les avocats des prévenus réclament un jugement rapide et appellent à la protection de l’intégrité de leurs clients, cet incident soulève des questions sur l’indépendance du système judiciaire malien et met en lumière les défis persistants en matière de droits humains dans le pays.