Une manifestation, rassemblant plusieurs centaines de personnes, s’est tenue devant l’Ambassade des États-Unis au Burkina Faso en réaction au communiqué émis par les États-Unis sur les massacres de civils attribués à l’armée burkinabè par Human Rights Watch.
Des slogans hostiles aux États-Unis ont été scandés par les manifestants, qui brandissaient également des drapeaux russes, exprimant ainsi leur mécontentement envers l’ingérence perçue dans les affaires internes du Burkina Faso.
Pour assurer la sécurité, les autorités burkinabè ont déployé un dispositif policier renforcé, notamment avec la présence de la police anti-émeutes, autour de l’ambassade.
Cette manifestation survient après que les États-Unis et le Royaume-Uni aient exprimé, dans un communiqué conjoint, leurs vives préoccupations concernant les accusations d’exactions portées par Human Rights Watch contre les forces armées du Burkina Faso.
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Le communiqué mentionnait : « Les gouvernements du Royaume-Uni et des États-Unis sont gravement préoccupés par les informations faisant état de massacres de civils par les forces militaires burkinabè à la fin du mois de février. Un récent rapport de Human Rights Watch expose de façon détaillée des témoignages directs sur l’exécution d’au moins 223 civils, dont 56 enfants, dans les localités de Nondin et de Soro, dans la province du Yatenga, au Burkina Faso. Nous appelons les autorités de transition à mener une enquête approfondie sur ces massacres et à demander des comptes aux responsables. »