L’Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au Cannabis (ANRAC) joue un rôle crucial dans la régulation et la supervision de l’industrie du cannabis au Maroc. Selon les données récentes de l’ANRAC, un nombre significatif d’autorisations ont été accordées pour la culture, la production, la transformation et la commercialisation du cannabis à des fins médicales, pharmaceutiques et industrielles.
Au total, l’ANRAC a délivré 2 905 autorisations sur 2 942 demandes évaluées jusqu’au 23 avril 2024. Ces autorisations couvrent une superficie totale de 2 552 hectares, ce qui représente une augmentation notable par rapport à l’année précédente. La majorité des autorisations ont été accordées à des agriculteurs dans le nord du pays, notamment dans les régions de Taounate, Chefchaouen et Al Hoceima.
Lire aussi : Ouverture de la 60ᵉ session de la CONFEMEN à Abidjan : Enjeux et perspectives pour l’éducation francophone
En plus des autorisations accordées aux agriculteurs, l’ANRAC a également délivré des autorisations à des opérateurs pour des activités telles que la transformation, la commercialisation, l’exportation et l’importation de semences et de produits de cannabis. Ces autorisations visent à promouvoir une industrie légale et réglementée du cannabis, tout en permettant aux opérateurs de participer activement au marché.
Par ailleurs, l’ANRAC travaille en collaboration avec d’autres organismes gouvernementaux, tels que l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et la Direction du Médicament et de la Pharmacie (DMP) du ministère de la Santé, pour assurer la conformité des produits de cannabis aux normes sanitaires et réglementaires. Des efforts sont aussi déployés pour soutenir la recherche sur l’utilisation du cannabis dans divers domaines, notamment médical, cosmétique et industriel.