Kafui Adjamagbo-Johnson, la secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) était ce mercredi 06 mars 2024, l’invitée de l’émission Echo du Togo diffusée par la chaîne de télévision panafricaine Voxafrica.


L’ancien cadre de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) devenue secrétaire générale de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) est convaincue que les élections constituent le moyen le plus indiqué pour l’alternance au Togo. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle son organisation entend participer aux élections législatives et régionales qui auront lieu le 20 avril 2024.
Le journaliste Roger Amemavor qui a conduit l’entretient a interrogé la première femme candidate à une élection présidentielle au Togo sur le poids de la CDPA après avoir participé à autant de coalitions. Pour Adjamagbo, ce sujet n’est pas d’actualité car le Togo n’est pas encore une démocratie.


« Pour la CDPA, nous ne sommes pas encore en démocratie. Nous ne sommes pas encore au moment de se poser la question « qu’est ce que ce parti pèse, qu’est ce que tel autre parti pèse. Le sujet véritable dans ce contexte de déficit démocratique énorme, c’est comment nous nous mettons ensemble pour ce cette démocratie s’installe et pour que nous puissions maintenant nous mesurer. On est loin d’être les derniers sauf qu’il n’y a pas de quoi s’en glorifier parce que nous sommes dans un contexte où on sait ce que valent les élections. », a-t-elle déclaré.


Dès l’entame du programme, elle a rendu hommage au candidat de la DMK Messan Kodjo Agbeyomé décédé le 03 mars 2024 à Accra. La secrétaire générale de la DMP salue la mémoire d’un grand combattant. D’après ses explications son départ de la DMK se justifie uniquement par la divergence de méthode. « C’était juste une question d’approche qui nous a séparé », confie-t-elle.