La communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest CEDEAO revient à la charge et menace de nouveau le Niger. Apres avoir épuisé sa réserve de sanctions illégales et inhumaines contre la population nigérienne, l’organisation sous régionale veut demander cette fois ci à l’Union Africaine et à ses partenaires de prendre des nouvelles sanctions contre les autorités militaires du Niger si celles-ci n’acceptent pas les propositions de médiation de l’institution.
« Si le CNSP ne se conforme pas aux conclusions des discussions avec le Comité, la CEDEAO maintiendra l’ensemble des sanctions, et elle demandera à l’Union africaine et à ses partenaires d’appliquer les sanctions ciblées à l’encontre des membres du CNSP et de leurs associés » pouvait-on lire dans le communiqué ayant sanctionné le sommet du 10 décembre de la CEDEAO à Abuja au Nigeria.
La population nigérienne traverse une grave crise à cause de ces sanctions illégales et inhumaines imposées par la CEDEAO.
L’institution qui prônait également dès le début en plus de ces sanctions, une intervention militaire pour ramener le président Mohamed Bazoum au pouvoir, a vite abandonné cette idée.
Dans ses nouvelles équations, la CEDEAO a formé un comité composé de trois chefs d’état notamment du Benin, du Togo et de la Sierra Leone des discussions avec les nouvelles autorités.
Lors du 64ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu à Abuja, la CEDEAO a reconduit l’intégralité de ses sanctions prises contre la population nigérienne.