Le gouvernement burkinabè a dénoncé la considération que l’ONU accorde au groupe terroriste JNIM. Apres la victoire des forces armées sur les groupes terroristes à Djibo , le porte-parole du bureau des Droits de l’Homme des Nations-Unies, Seif Magango, a condamné l’attaque des terroristes et a appelé je cite « toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris en s’abstenant de prendre pour cible des civils et des biens civils » .

Des déclarations que les autorités burkinabés jugent d’inacceptable. Le gouvernement du Faso , a rejeté énergiquement le qualificatif de « partie » utilisé par l’ONU pour qualifier le groupe terroriste JNIM, estimant que cela équivaudrait à le présenter comme l’égal des États en lutte contre ces terroristes. « Les autorités burkinabè regrettent qu’une institution prestigieuse comme le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme accorde la qualité de partie à des individus qui ne savent s’illustrer que par la barbarie et la lâcheté » pouvait-on lire sur le site d’information AIB.

Ce 27 novembre à Djibo, localité située au nord du Burkina Faso, plus de 400 terroristes ont été neutralisés lors d’une contre-offensive des Forces armées burkinabè.