Huit casques bleus du contingent sud-africains de la Mission onusienne en République démocratique du Congo ont été arrêté  dans le cadre d’une affaire d’exploitation sexuelle et de violence présumées. Ce 11 septembre, l’Onu a annoncé avoir pris des mesures fortes à l’encontre de Casques bleus soupçonnés de fautes de conduite graves.

Ces mesures prises consistent en la suspension, la détention et le confinement des soldats concernés. Par la même occasion , l’ONU dit condamner fermement de tels comportements qui ne sont pas dignes du personnel des Nations unies. « Le bureau des services de contrôle interne a été saisi et des mesures conservatoires ont déjà été prises conformément à la politique de tolérance zéro du secrétaire général des Nations unies » a indiqué la mission dans son communiqué

Cette situation vient confirmer les déclarations du président congolais Felix Tshisekedie  et du président Tinubu du Nigeria qui ont laissé entendre qu’ après 25 ans de présence , la mission n’est pas parvenu à mettre fin aux violences des groupes armés et sèment  eux même le désordre. Le président congolais a appelé à un retrait accéléré de la mission lors de la 78 e AG des Nations Unies. « Il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et de devenir le principal acteur de sa propre stabilité. Les missions onusiennes présentes depuis près de vingt-cinq ans n’aient pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent le pays et la région des Grands Lacs ni à protéger les populations civiles. Ce projet de retrait échelonné, responsable et durable de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC Monusco est anachronique. Il est illusoire et contreproductif de continuer à s’accrocher au maintien de la Monusco pour restaurer la paix en RDC » a affirme le president congolais Felix Tshisekedi