Lors d’une conférence de presse à Abidjan le samedi 4 mai, Pascal Affi N’Guessan, président du Front Populaire Ivoirien (FPI), a exprimé une profonde inquiétude concernant la situation de Mohamed Bazoum, président légitime et démocratiquement élu du Niger. Affi N’Guessan a condamné fermement la détention prolongée de Bazoum et de son épouse, soulignant les conditions précaires dans lesquelles ils sont maintenus et leur isolement complet du monde extérieur.
Selon l’ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo, la situation actuelle de Bazoum met en lumière l’incapacité de la CEDEAO et de la communauté internationale à agir efficacement pour garantir le respect des droits fondamentaux et la démocratie dans la région. Affi N’Guessan a exhorté les dirigeants ouest-africains à intensifier leurs efforts pour obtenir la libération immédiate de Bazoum, soulignant que cette prise d’otage serait inacceptable dans d’autres régions du monde.
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« Je lance un appel solennel aux Chefs d’État en exercice dans nos pays respectifs pour qu’ils ne tournent pas le dos à Bazoum. Ne laissons pas Bazoum seul ! Le combat pour sa libération doit continuer sans relâche », a plaidé Affi N’Guessan.
Malgré le refus persistant de Mohamed Bazoum de démissionner, plus de dix mois après le coup d’État, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) maintient sa prise de pouvoir. La situation demeure tendue au Niger, avec des appels constants à la restauration de l’ordre constitutionnel et à la libération des personnes détenues arbitrairement.
