Quelques mois après avoir fait ses premiers pas dans la production de pétrole, le Sénégal se tourne désormais vers la production de gaz, en partenariat avec la Mauritanie. Ce projet ambitieux, centré autour du champ GTA (Grand Tortue Ahmeyim), promet de stimuler considérablement l’économie des deux pays.
L’information a été confirmée par Murray Auchincloss, PDG de BP, dans un communiqué récent. Le projet sera mené conjointement par Kosmos Energy, Petrosen (pour le Sénégal) et la Société mauritanienne des hydrocarbures, symbolisant une collaboration régionale solide. Avant de lancer la production, des tests d’étanchéité seront réalisés pour s’assurer du bon fonctionnement des installations. « Une fois ces tests complétés, nous lancerons les unités de réfrigération à l’intérieur de l’Unité flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG) et commencerons à constituer des cargaisons », a précisé Auchincloss.
Les réserves du champ GTA sont estimées à 900 milliards de mètres cubes, ce qui représente un potentiel énorme pour le développement économique des deux nations. Les responsables britanniques impliqués dans le projet ont souligné que cet accord permettra de connecter tous les équipements nécessaires, facilitant ainsi l’acheminement du gaz dans un avenir proche.
Ce projet est perçu comme une étape cruciale pour le Sénégal et la Mauritanie, leur permettant de diversifier leurs économies respectives et de renforcer leur indépendance énergétique. La production de gaz devrait également attirer des investissements étrangers, créer des emplois locaux et renforcer les infrastructures.
