À l’occasion du premier anniversaire de son accession au pouvoir, le général Abdourahamane Tiani a prononcé un discours marquant à la nation, dévoilant des initiatives ambitieuses pour la gestion des ressources minières et pétrolières du Niger. Le président de la transition a exposé sa vision et les objectifs de son administration pour maximiser les bénéfices nationaux de ces secteurs stratégiques.

Le général Tiani a clairement indiqué que toutes les sociétés minières et pétrolières opérant au Niger devront se conformer strictement aux réglementations contractuelles. Il a souligné que toute violation de ces dispositions entraînera la révocation immédiate des permis d’exploration ou d’exploitation. Cette position ferme a déjà eu des répercussions, comme le retrait du permis d’exploitation de l’un des plus grands gisements d’uranium du pays à la société française Orano.

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En outre, le président de la transition a annoncé des plans pour renforcer la transformation locale des ressources brutes afin de réduire les exportations de matières premières non transformées. « Je puis vous confirmer le lancement prochain du projet de construction d’une raffinerie de pétrole », a déclaré Tiani. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large qui comprend également la construction d’un complexe pétrochimique et la création d’un institut de pétrole et de gaz.

Ces annonces surviennent à un moment où le Niger fait face à des défis dans l’exportation de son pétrole brut, actuellement bloqué à Sèmè-Podji au Bénin en raison de différends entre les deux pays. Le pipeline Bénin-Niger, essentiel pour le transport du pétrole, est à l’arrêt, aggravé par un conflit frontalier.