La République démocratique du Congo (RDC) a été secouée par une tentative de coup d’État, rapidement déjouée par les forces de défense du pays. L’incident s’est déroulé près des bureaux du président Félix Tshisekedi à Kinshasa, la capitale, où des coups de feu ont été entendus dans les premières heures de dimanche. Selon des sources militaires, la tentative de putsch impliquait à la fois des étrangers et des Congolais.
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Le chef de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa « grande inquiétude » face à ces événements et a « fermement condamné » la tentative de renversement du gouvernement. Dans un communiqué publié dimanche soir, il a salué la réponse rapide et efficace des forces de défense et de sécurité de la RDC, assurant que la situation était désormais sous contrôle. Mahamat a également souligné l’importance de maintenir l’ordre constitutionnel dans tous les États africains, condamnant tout recours à la force pour modifier les structures politiques existantes.
L’armée congolaise a confirmé l’arrestation des auteurs de la tentative de coup d’État, parmi lesquels figuraient des citoyens américains, selon les médias locaux. Cette information a été suivie par une déclaration de l’ambassadeur américain à Kinshasa, qui s’est dit « choqué » par les événements et « très préoccupé » par l’implication de citoyens américains. Il a assuré que les États-Unis coopéreraient pleinement avec les autorités congolaises pour enquêter sur ces actes criminels et garantir que tous les citoyens américains impliqués soient tenus responsables.
