Le dernier rapport de Transparency International sur l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) pour l’année 2023 révèle un constat amer pour le Togo. Sur 54 pays étudiés en Afrique, seuls 23 ont vu une amélioration de leurs scores. Malgré les avancées notables de pays comme les Seychelles, l’Angola et la Côte d’Ivoire, les défis persistants dans la lutte contre la corruption demeurent une réalité continentale.

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Dans ce contexte, l’évaluation du niveau perçu de corruption dans le secteur public met en lumière des performances contrastées. Si la Côte d’Ivoire se distingue parmi les cinq premiers pays africains ayant amélioré leur score, le Togo, membre de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), peine à se hisser. Le Togo occupe la sixième place sur huit en termes de perception de la corruption au sein de l’UEMOA.

L’impact économique de la corruption en Afrique est également pointé du doigt par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) et la Banque Africaine de Développement (BAD). Avec des pertes annuelles estimées à 148 milliards de dollars américains, la nécessité d’une action efficace contre la corruption devient plus pressante que jamais pour assurer le développement et la prospérité du continent.