Ce 09 Septembre, dans un communiqué conjoint, le Mali et le Burkina Faso ont dénoncé des actes frauduleux qui ont entouré le recrutement des personnels à l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires OHADA. Les deux pays ont relevé que ces recrutements, dont celui au poste de Secrétaire permanent, sont entachés d’irrégularités.

Ils pointent entre autres causes de ces recrutements frauduleux, les agissements de l’Agence française de développement qui selon les autorités maliennes et burkinabé a menacé ouvertement de retirer son financement, au cas où, des candidats qui lui sont favorables ne seraient pas choisis. Par la même occasion, les deux gouvernements ont rejeté le compte rendu de la 55ème session du Conseil des Ministres de l’Organisation tenue à Kinshasa en République Démocratique du Congo, les 29 et 30 août 2023 où la parole a été abusivement retirée aux représentants des deux pays qui ont finalement quitté la salle.

« De nombreuses manœuvres illégales, consistant à retirer abusivement la parole aux représentants du Burkina Faso et du Mali ou même à déconnecter le système de visio-conférence à d’autres participants, ont été déployées au cours des travaux. Exaspérés par ces manœuvres déloyales et las de n’avoir pas été entendus, les représentants du Burkina Faso et du Mali se sont retirés de la salle. Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali, regrettent l’occultation du communiqué de ces faits graves et refusent de participer à une mascarade qui viole la souveraineté des Etats africains et décrédibilisent l’OHADA. » a indiqué le communiqué conjoint