Les Etats-Unis préparent ils réellement un plan pour éliminer les nouvelles autorités du Niger ? C’est ce que révèle le bureau de presse du Service des renseignements extérieurs russes. Les Etats Unis seraient en discussions avec leurs partenaires potentiels sur de possibles plans d’assassinats contre les nouveaux dirigeants du Niger. Ceci, parce que Washington ne serait pas satisfait de l’évolution de la situation au Niger, où le général Abdourahamane Tchiani a récemment pris le pouvoir à la suite d’un coup d’etat qui a renversé Mohamed Bazoum.
« Les représentants des services spéciaux américains discutent directement avec leurs partenaires des auteurs potentiels d’éventuelles tentatives d’assassinat, en pariant sur des personnes appartenant au cercle restreint des dirigeants des structures de transition, de préférence parmi ceux qui ont suivi une formation spéciale dans les établissements d’enseignement du Pentagone. Jugeant déraisonnable de passer par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui entretient des liens étroits avec Paris, les Américains considèrent comme une option plus efficace l’élimination physique des leaders putschistes » a relayé le media Sputnik dans son article.
Se basant sur des exemples, le media a indiqué qu’il n’y avait rien de nouveau dans l’utilisation par les États-Unis de ces méthodes. « La CIA a notamment participé à l’assassinat de Patrice Lumumba au Congo, au renversement de Kwame Nkrumah au Ghana et à l’arrestation de Nelson Mandela en Afrique du Sud. Le renseignement américain a agi avec une telle brutalité que même le président américain Lyndon Johnson l’a qualifié en son for intérieur de corporation d’assassins », précise Sputnik.
Notons que ce 07 septembre, le pentagone a annoncé avoir commencé le repositionnement d’une partie des troupes américaines présentes au Niger. Sans donner plus de détails, le pentagone a indiqué qu’il s’agissait de mesures de précaution.
Pour l’heure les USA ne se sont pas prononcés sur ces graves accusations du média russe. Washington contrairement à la France et certains pays membres de la Cedeao est plutôt attaché à un règlement de la crise au Niger par des voix diplomatiques.