Toujours avec le Burkina Faso, dans un entretien diffusé sur la télévision nationale, le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a de nouveau réaffirmé sa position face au terrorisme. Pour le président, le néocolonialisme a un lien évident avec ce fléau qui endeuille le Burkina Faso. Par la même occasion, il a indiqué que tout aurait commencé par la déstructuration de l’Armée burkinabé. « Sous la Révolution du capitaine Thomas Sankara, l’armée était bien équipée.

Après cela, un programme s’est imposé à nos Etats, et on a dit de laisser l’armée et de se concentrer sur autre chose. On a laissé le budget de l’armée…On a déstructuré nos armées. On a détruit nos armées. Pendant ce temps, on a encouragé la mauvaise gouvernance… Après le terrorisme s’invite. On dit que vous n’avez pas d’armée, vous êtes faibles. Il faut qu’on vienne vous aider. Et on vient s’implanter. L’objectif est tout autre. C’est pour venir encore nous coloniser sous cette forme. Donc c’est un schéma très bien préparé, il faut comprendre ça comme ça. On a une jeunesse qui est éveillée et c’est notre mission d’éveiller les consciences et de lutter contre ce néocolonialisme-là » a-t-il affirmé


Arrivé au pouvoir en 2022, le capitaine et son gouvernement sont déterminés à lutter contre le terrorisme à travers les opérations de reconquête du territoire avec l’aide de partenaires fiables.